Se suivant mutuellement, Marianne St-Gelais était présente lors de la conférence Athlètes Red Bull de son amoureux Charles Hamelin à l’Université Laval mardi midi. Pour la triple médaille olympique, c’était tout naturel d’y être.
Charles célèbre sa médaille d’or à Vancouver avec Marianne Crédit photo: Francesco Cataldo |
Mathieu Turgeon
Impact Campus
24 mars 2015
En couple depuis huit ans – depuis hier ! -, la native de St-Félicien explique que leur relation fonctionne de cette façon : « Son histoire, je la connais. On est où va l’autre et on ne se vole pas la vedette. »
Fait cocasse, Marianne avoue que lors de compétition, ils n’ont pas du tout l’air d’un couple : « Charles a une routine qu’il a depuis avant qu’on soit ensemble. Il est dans sa bulle. Moi par contre, je suis plutôt du type distraite. Je regarde partout. » Les deux se contentent souvent d’un « bonne chance et on se voit tantôt. »
Ils apprécient le fait d’être ensemble lors des compétitions, mais ça n’est pas une motivation. L’avantage d’avoir l’autre s’est manifesté à Sotchi en 2014. Champion en titre au 500m, Charles chute et termine 32e.
Connaissant son compagnon, Marianne va voir Charles à sa chambre : « Je suis quelqu’un qui vit dans le moment présent. J’étais la bonne personne pour l’aider. C’est moi qui ai mentionné la question sur ce qu’il serait arrivé s’il avait gagné les quatre médailles. » Lors de sa conférence Charles a abondé dans le même sans : « Elle m’a fait comprendre que c’était simplement arrivé. »
Quand l’après-carrière approche…
Marianne St-Gelais Crédit photo: Mathieu Turgeon |
La patineuse de vitesse ne s’en cache pas, les Jeux de 2018 seront fort probablement les derniers du couple. Charles aura alors 33 ans et elle 28.
Pour Marianne, il sera alors temps de passer à autre chose et elle n’aura pas de regrets : « Quand ça va être fini, ça va être fini. »
Celle qui fait son Cégep une session à la fois depuis 2007 a bien hâte de commencer d’autres projets. L’université en est un : « J’aimerais beaucoup me diriger du côté des communications. »
La famille est aussi quelque chose auquel le couple pense beaucoup. La compétition retarde néanmoins les choses à ce niveau: « On est fiancés depuis l’année passée, on voudrait donc se marier. On aimerait aussi avoir des enfants éventuellement. »
Ce décalage commence à être difficile, du moins pour Marianne. Elle ne veut toutefois pas s’en aller n’importe comment : « On veut s’en aller sans avoir de regrets. »
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