Les
entraîneurs-chefs des deux équipes ainsi que certains joueurs clés étaient
réunis faire un portrait des forces en présence en prévision de la grande
finale de samedi.
L'entraîneur-chef des Dinos Blake Nill (à gauche) et Glen Constantin (à droite) Crédit photo: Mathieu Turgeon |
Mathieu Turgeon
Impact Campus
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Malgré l’enjeu crucial du titre de champion canadien, l’ambiance
n’était pas du tout à l’animosité. Il y avait beaucoup de respect. Pour le
Rouge et Or, Glen Constantin en est à sa 13e campagne et à sa
huitième participation à la Coupe Vanier. Sa troupe est sortie victorieuse à
six occasions.
Pour les Dinos de Calgary, Blake Nill en est à sa 16e
saison comme entraîneur. Pour l’ancien entraîneur des Huskies de St-Mary’s, il
s’agit d’une deuxième présence en finale avec les Dinos (six en incluant son
passage avec les Huskies). Il est toujours en quête d’une première victoire
avec la formation albertaine et s’il venait à gagner samedi, il serait le
premier à écrire son nom sur le précieux trophée avec deux formations
différentes.
Satisfait d’être de retour
Pour Guillaume Rioux, samedi sera le dernier match de football de sa
carrière universitaire. Pour le finissant, c’est la quatrième participation à
la finale canadienne et insiste sur le fait que ce ne sera pas moins
spécial : « Ce n’est jamais banal de jouer à la Coupe.
L’entraîneur-chef du Rouge et Or, Glen Constantin, est très
satisfait des progrès de son équipe qui a dû vivre avec plusieurs départs
durant la saison morte, en plus de plusieurs blessures au cours des onze matchs
en 2013 : «On est une équipe plus jeune cette année. La défensive a été
très amochée et l’offensive s’est beaucoup améliorée». Pour lui, être dans ses
affaires sera un avantage au niveau des installations et de la foule.
Vivre avec le rôle des
négligés
Pour l’entraîneur des Dinos, la victoire contre Western (classé #1
au Canada) n’a pas semblé changer l’objectif final : «Tu n’es pas le
numéro tant que tu n’as pas battu les champions».
Pour lui, le rôle de l’underdog
n’est pas du tout un problème «On ne s’attendait même pas à être ici. Ma
responsabilité en tant qu’entraîneur, c’est de m’assurer de joueur la meilleure
rencontre possible avec les joueurs que nous avons».
Conscient de la jeunesse de son club le Coach Nill reconnaît que le match de samedi ne sera pas une partie
de plaisir : «On sait dans quoi on s’embarque. Venir gagner ici serait
vraiment incroyable».
L’entraîneur-chef de la formation albertaine n’est pas un étranger
en sol québécois. En 2009, Calgary s’était incliné 33-31 contre l’Université
Queen’s et l’année suivante, le Rouge et Or avait eu le dessus 29-2 au stade de
l’Université Laval.
Deux équipes avec des
points en commun
Le quart-arrière des Dinos, Andrew Buckley Crédit photo: Mathieu Turgeon |
Pour les deux formations, le quart-arrière qui sera partant samedi
n’était pas celui envoyé lors du premier match de la saison.
Pour le Rouge et Or, Tristan Grenon avait les rênes jusqu’à sa
blessure au petit doigt lors de la visite des Carabins à la quatrième semaine.
Alex Skinner a hérité de l’offensive et aux dires de ses entraîneurs, il a bien
fait malgré quelques erreurs.
Dans le cas des Dinos, ils ont perdu leur quart-arrière partant Eric Dzwilewski lors de la première demie
du premier match de la saison. Selon Blake Nill, le pivot substitut Andrew
Buckley a très bien fait en relève.
L’autre point en commun est la fiche. Les deux équipes sont
invaincues en huit matchs de saison régulière et trois matchs de séries
éliminatoires.
Un long parcours depuis le
24 août
Lors de la rencontre préparatoire précédant le début de la saison,
les deux équipes s’étaient affrontées sur le terrain du Rouge et Or. Les locaux
avaient eu l’avantage par la marque 32-3.
Pour les deux formations, il
faut toutefois oublier ce match : «On ne pense plus au match pré-saison» a
dit Glen Constantin. Questionné sur la différence entre son équipe du mois
d’août et du mois de novembre, Blake Nill a affirmé que onze parties de
football est la principale différence, en faisant référence à l’expérience
acquise par ses joueurs au courant de la saison.
Le quart-arrière des Dinos, Andrew Buckley, est allé dans le même
sens que Nill : «On vient de loin
[processus]. Après avoir joué 11 matchs, on a fabriqué une bonne chimie d’équipe».
Le match aura lieu au Stade Telus de l’Université Laval samedi, le
botté d’envoi est prévu pour 13 h 17.
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